Réponse de Mr Bisel :
Madame Badier,
Sollicitées par le Gouvernement, et notamment son Secrétaire d’Etat aux
collectivités locales, Sébastien Lecornu, en charge de l’organisation du Grand
débat national, les communes sont invitées à s’engager auprès des citoyens dans
ce dispositif.
La mairie de Saint-Péray y répond favorablement à deux niveaux :
- En recevant et en faisant remonter les
contributions et remarques des Saint-Pérollais dans le cadre des cahiers
citoyens cahierscitoyens@granddebat.fr. Vous pouvez aussi le faire directement sur la
page suivante https://granddebat.fr/pages/bienvenue-sur-lespace-de-contributions
- En rendant possible
toute initiative de débat portée par un(e) ou des Saint-Pérollais, par la
mise à disposition gracieuse de la salle des fêtes et le relais des
informations liées à la tenue d’une ou plusieurs réunions en lien avec le
grand débat national. Vous trouverez plus de renseignements sur www.granddebat.fr, où un « kit méthodologique » pour l’organisation et
l’animation de tels débats est disponible et porté à la connaissance des
citoyens
La préfecture nous a également transmis les coordonnées du référent
départemental, à la disposition de l’ensemble des Ardéchois qui souhaitent
organiser une rencontre dans leurs communes. Il s’agit de son secrétaire
général, Laurent Lenoble (04.75.66.51.53 ou secretariat-general@ardeche.gouv.fr).
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement supplémentaire,
Pour Jacques DUBAY, le Maire,
Thomas BISEL
Cabinet du maire
Mairie de Saint-Péray
06 10 29 80 22
Coup de gueule d'une femme en colère. Au-delà des revendications exprimées par le mouvement des gilets jaunes (où les femmes sont d’ailleurs particulièrement actives), celui-ci permet de soulever beaucoup de questions sur notre vie démocratique, le fonctionnement des institutions, la crise de représentation des citoyens… On pense souvent à l’échelon national quand on évoque ces problèmes mais le local n’est pas exemplaire. Vous n’avez eu de cesse de souligner, à juste titre, que certaines commissions citoyennes promises par notre maire avaient rapidement glissé dans les oubliettes des promesses de campagne. Je pointerai un autre problème que je trouve proprement effarant. J’ai été atterrée (le mot n’est pas trop fort) en découvrant le trombinoscope figurant en page 2 du dernier bulletin de la CCRC, auquel, je reconnais, je n'avais jamais fait attention auparavant. Sur 12 vice-présidents, pas une femme ! Si l’on élargit au bureau (15 membres), ces messieurs n’ont daigné accorder que deux places à des femmes. Et encore, peut-être n’avaient-ils pas le choix car les deux femmes en question sont maires de leurs communes respectives. Comment expliquer cela ? Comment le justifier alors que le conseil communautaire compte, d'après mes calculs, 57 % d’hommes et 43 % de femmes ? Comment l’accepter alors que les conseils municipaux des communes qui composent la CCRC (et dont sont issus les conseillers et conseillères communautaires) tendent à la parité (55 /45 en moyenne) ? I-ni-ma-gi-nable ! Avec tout ce qui a été fait ces dernières années pour promouvoir la parité, la CCRC semble être un îlot concentré de testostérone. Tout simplement déplorable et injustifiable !
RépondreSupprimerCe que je trouve également choquant c'est que lorsqu'on présente une liste à une élection municipale avec forcément la parité sinon elle n'est pas valide, et qu'après l'élection la 1ère adjointe démissionne, on la remplace par un homme. La parité devrait être obligatoire pas seulement pendant la campagne mais sur toute la durée du mandat.
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