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6 novembre 2021

CENSURE du CM du 4 novembre

En tout début de séance, j’ai pris la parole pour annoncer que je ne participerai à aucun vote pour aucune délibération  et que je ne siègerai pas compte-tenu de ce qui s’est passé en commission urbanisme du 27 octobre et que je m’interrogeai sur l’utilité de ces commissions si finalement on ne peut pas aborder librement les dossiers pourtant inscrits à l’ordre du jour. J’ai conclu mes propos en signifiant à Mr le Maire que cette censure était indigne de sa fonction et que j’espérais au moins que ce n’était pas parce que le beau frère du 1er Adjoint travaille dans le groupe immobilier en question.

Réponse de Mr le Maire :

Il souhaite que je revienne sur ma décision de ne pas siéger et pense aussi que c’est un coup de COM et que si j’évoque une collusion avec le 1er Adjoint, le document que je devais lire provient d’un riverain inscrit sur ma liste et qu’il y a aussi collusion… (Et oui, on en est là !) 

Ensuite, il a expliqué que s’agissant de son refus que je lise le document en question et qu’il soit annexé au compte-rendu de ladite commission c’est parce celles-ci sont effectivement internes et privées et qu’on ne peut pas parler de cas particulier. (sauf que ce cas particulier concernait un dossier inscrit à l'ordre du jour). C’est d’ailleurs dit-il une consigne qu’il a donnée aux élus qui président ces commissions.  Il me reproche de ne pas avoir utilisé comme le prévoit le règlement intérieur la possibilité que ce soit rajouté à l’ordre du jour du conseil municipal où là, j’aurai pu le lire en séance municipale. Il me rappelle que j’ai d’ailleurs déjà exercé ce droit.

Il conclue en me demandant de revoir ma position et de siéger au CM ce que j’ai refusé sans rien ajouter tellement j’ai trouvé son argumentaire pathétique et illogique. J'ai préféré aller m'assoir au fond de la salle pour assister au conseil.

Et non, ce n’était pas un coup de COM, d'ailleurs aucune personne dans le public. C'est tellement simpliste comme argument de défense tout comme son raisonnement : en commission c'est interne et privé, et il a même volontairement souhaité en limiter la diffusion aux élus absents par contre, en conseil municipal j'aurai pu le lire, quelle est la logique dans ses propos ? Me prendrait-il pour une imbécile ?

J’ai relu le règlement intérieur du CM concernant la tenue des commissions : Il est inscrit nulle part l'interdiction d’aborder plus précisément  ou de faire remonter les doléances de riverains. C’est déjà arrivé lors de commissions urbanisme que d’autres élus parlent de revendications de riverains en les nommant. Quelle était la différence ce jour-là ? 

D’ailleurs,  aucune disposition législative ou réglementaire n'apporte de précisions sur l'organisation des commissions. Il revient au Conseil municipal de fixer le cas échéant dans le règlement intérieur du CM, les règles de fonctionnement des commissions municipales.  Les seules étant obligatoires et réglementées sont : les commissions d’appels d’offres,  des impôts directs, révision des listes électorales et le CCAS.  C’est donc bien le Maire qui décide de la mise en place de commissions, leur nombre, leur appellation et en fixe les règles. Et visiblement celles-ci évoluent selon son bon vouloir et en la circonstance, ce jour-là la séance était interne et privée.

 Retour sur la commission urbanisme du 27 octobre 2021

Mr De Torres,  concerné par un futur projet immobilier en face de chez lui (tout comme une autre famille) m’avait demandée lorsque celui-ci serait abordé de lire  un document  qu’il avait rédigé pour que tous les élus soient informés de ce qui s'est passé. Il s’agit d’un projet immobilier qui va considérablement impacter leur quotidien visuellement et qui pose question sur l’urbanisation de la commune, Il souhaitait également qu’il soit annexé au compte-rendu pour les absents, fort nombreux ce jour-là (11).

Mr le Maire a refusé non seulement que je le lise mais aussi qu’il soit annexé au motif qu’il s’agit je cite « d’une commission interne et privée » alors même que nous étions réunis pour débattre des dossiers d’urbanisme. Il a finalement accepté que le document soit diffusé aux seuls élus présents lors de cette commission. Lors des échanges sur ce dossier,  J’ai quand même réussi à dire que le promoteur avait acheté 200 € le mètre carré une parcelle de 306 m2 pour y faire deux maisons jumelles. Mais suite à une erreur mise en avant par Mr De Torres dans le permis de construire initial qui empiétait sur l’espace public (pourtant validé par la mairie), le promoteur acceptait de faire une seule maison sur une parcelle plus grande de 200 m2.  Il acceptait également de vendre les  106 m2 restants à la 2ème famille impactée par ce projet au prix de 375 € le m2 quand celle-ci était prête à débourser 264 € le m2. Le promoteur ayant refusé, un nouveau PC modificatif  validé par les services techniques était donc présenté lors de cette commission avec 2 maisons jumelles.

Le 28 OCTOBRE et conformément à ce qu’avait annoncé  Mr le Maire, une copie du document de Mr de Torres a été envoyée aux seuls 4 élus présents, Mr le Maire et moi-même avons été mis en copie de ce mail. Un véritable boycotte et une confiscation de l’information à destination des 11 élus absents  qui devaient selon moi en avoir connaissance. En parallèle, un compte-rendu de la commission a été envoyé aux 17 élus qui la composent sans la moindre allusion à ma requête, au refus du Maire, ni aucun résumé au sujet de ce projet  qui a pourtant mobilisé un certain temps et de nombreux échanges sur l'urbanisation de la commune. 

Alors à la demande de Mr  De Torres, ce document qui aurait pu rester interne à la seule commission urbanisme devient finalement public,  chacun restant libre de son interprétation et de son opinion.

Les noms des vendeurs de la parcelle et de la deuxième famille impactée par ce projet ont été retirés pour la publication sur ce blog.


Je ne ferai donc pas de compte-rendu de ce conseil municipal que vous pourrez lire sur le site de la mairie. Tous les points inscrits à l'ordre du jour n'ont soulevé aucune remarque et aucune objection.

Prochain conseil municipal le 16 décembre 2021



 


2 novembre 2021

LE COMMUNALISME

Après les groupes, citoyenneté, énergie, consommation, déchets, agriculture, habitat participatif…. Sans compter les antennes de Boffres et Toulaud, nous avons les prémices d’un énième groupe qui pourrait voir le jour au sein de Yapluka ou en parallèle, avec une stratégie déjà bien en place, une occupation rodée et maîtrisée du terrain (CCRC, Mairies, associations, intervention dans les écoles…).

Le vendredi 29 octobre a eu lieu dans la cave du 42 rue de la République (fief des activistes membres fondateurs de Yapluka) une conférence sur l’écologie sociale avec un intervenant proche de la mouvance anarchiste, venu faire la propagande de l’écologie sociale selon Murray Bookchin. En toile de fond bien sûr, l’idée de créer un groupe sur Saint-Péray dont le rôle serait de promouvoir le communalisme ou municipalisme libertaire sur notre territoire qui ne ferait en réalité que confirmer l'ADN de Yapluka qui pratique déjà le communalisme avec des élus complaisants.


Tract diffusé sur le site de Yapluka et les réseaux sociaux

Mais qu’est-ce que le communalisme ?

C’est au début des années 1970 que l’écologiste Murray Bookchin (décédé en 2006) aborde le communalisme ou municipalisme libertaire en proposant de remplacer l’Etat, l’urbanisation, la hiérarchie, le capitalisme par des institutions de Démocratie directe et participative. Murray Bookchin fut tour à tour membre du Parti Communiste, militant trotskyste, puis porte-drapeau de l’anarchisme. 

Le municipalisme libertaire deviendrait pour lui une « solution de rechange » au système capitaliste destructeur de la Terre et la majorité des êtres vivants, humains ou pas. Sa théorie est donc de fonder sur un lieu de vie un petit groupe municipaliste qui une fois structuré devra s’élargir et s’adresser aux habitants du quartier, puis du bourg, du village, de la ville… pour devenir une force politique. 

Ce groupe prendra la forme d’un mouvement avec un nom simple à mémoriser et une identité politique accessible à tout-un-chacun (genre "Yapluka"), le but étant de convaincre le maximum de personnes sur des enjeux essentiels :  

  • la vie quotidienne et le travail, 
  • la démocratie directe  
  • l’écologie. 
Pour cela il faudra éduquer le plus grand nombre à cette idéologie sociale : tracts, réunions, conférences, assemblées populaires, afin d’occuper en permanence le terrain et de matraquer toujours les mêmes concepts. Dans l’idée de Murray Bookchin, les cafés et les bars deviendront des espaces de « propagande » afin de convaincre toujours plus de personnes pour  que le mouvement devienne un acteur clé et central de la ville dont l’objectif final est d’exiger ou d’obtenir du conseil municipal existant une reconnaissance légitime du communalisme.

L'aboutissement du communalisme selon Bookchin serait de :

  • Mettre en place le confédéralisme (obtenir les pleins pouvoirs dans un certain nombre de municipalités pour mettre en place une « Commune des communes »)
  • Municipaliser l’économie et enlever l’économie à la bourgeoisie, les classes fortunées seraient expropriées. La terre, les usines et moyens de production deviendraient les propriétés de la communauté
  • Vider l’Etat de tout pouvoir. Ainsi, l’Etat disparu, les riches expropriés et dépouillés, la société voulue "sans classes" de Bookchin deviendrait « communiste libertaire ». Le temps du travail serait réduit, l’agriculture deviendrait intégralement biologique, les combustibles fossiles et les pesticides seraient éliminés, etc…  

Aujourd'hui Yapluka c'est déjà :

  • Présence au sein du conseil municipal (deux membres)
  • Actifs et acteurs dans les dossiers municipaux, dans les associations, CCRC, communes voisines,
  • Interventions dans les écoles,
  • Création de ce qu'ils nomment des "tiers-lieux" comme le 101  
  • Ingérence lors des élections en imposant des questionnaires très orientés aux candidats…
  • Occupation de l’espace public
  • Création d’associations parallèles pour élargir leur champ d’actions comme l'association « les Hauts Liens » où siègent des membres de Yapluka dont le but est de créer un projet immobilier au 42 rue de la République et qui a découlé sur un sous-groupe nommé habitat participatif au sein de Yapluka.

Autre association créée en septembre 2020 : (copié-collé de leur plaquette)

Plaine&terre une association d’action locale du territoire Rhône-Crussol :

  • Production agricole pour une résilience alimentaire locale
  • Economie Sociale et Solidaire
  • Lieu pédagogique tous publics
  • Valorisation du patrimoine nature

Restons en contact ! Association Plaine&terre BP : 42 rue de la République 07130 Saint Péray

Ne vous y trompez pas, il s’agit bien d’une ramification de Yapluka : un collectif de quatre femmes dont  trois sont actives à Yapluka, et si vous avez encore des doutes, l’adresse postale de cette association telle que mentionnée sur leur plaquette n’en laisse aucun…. Elles ont récemment organisé un atelier à destination des 6-12 ans.

Pour conclure : 

Après l'organisation d'un rassemblement en lien avec le CNNR de plus de 50 personnes en période de  déconfinement sur l'espace public en juin 2020 (relire article paroles d'habitants du 13 juillet 2020), l’implication avérée de Yapluka lors de la manifestation sans autorisation le 8 mai 2021 sur le site de Crussol d’un collectif Drôme-Ardèche « Démocratie sans filtres » (relire articles de mai 2021), implication d’ailleurs que n’a pas voulu reconnaitre Mr le Maire, nous allons passer à un nouveau stade avec toujours le même registre verbal. Sauvons la Démocratie, Démocratie participative, Démocratie sans filtres… dont l'objectif majeur est de poursuivre la mise en place d'un concept sociétal déjà bien amorcé sur notre territoire : le communalisme ou municipalisme libertaire. Nos élus semblent aveugles, Il est grand temps que les St-Pérollais ouvrent les yeux sur cette association qui continue en réalité de faire de l'écologie son fond de commerce pour distiller son idéologie.