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10 juillet 2023

Le contrat de mixité sociale BIS

 

Le contrat de mixité sociale qui repose sur une démarche volontaire de la commune concernée, fixe les objectifs, engagements pour la production de logements sociaux dans les communes déficitaires ce qui est le cas de Saint-Péray. Ce contrat est conclu entre la commune, l’intercommunalité et le Préfet visant à engager une trajectoire de rattrapage.

Un premier contrat voté en conseil municipal en mai 2018 fléchait un certain nombre de quartiers y compris le quartier des Guerets à La plaine avec un programme de 200 à 250 logements dont 40 à 50 % de logements sociaux, en fonction du tracé définitif de la déviation.

Contrat de 2018

















Interview du Maire du 17 janvier 2023 : extrait de l'Hebdo de l'Ardèche

Prévoyez-vous la construction de logements en ville pour répondre à la forte demande ?

« Plusieurs projets portés par des promoteurs privés vont augmenter sensiblement l'offre de logements locatifs ou en accession à la propriété d'ici 2023/2024. À commencer par l'immeuble "Les Brémondières 2" en cours de construction sur l'emplacement des anciens locaux techniques du Département. Bientôt achevé, il comprendra des locaux commerciaux au rez-de-chaussée. Un autre projet de quatre blocs de logements pour une soixantaine d'appartements en mixité sociale, est prévu sur les terrains en friche au nord de la gare. Là aussi il y aura des locaux commerciaux ou de service. Autre projet : la réhabilitation de bâtisses vétustes, rue Ferdinand-Malet, permettra la construction de logements neufs en plein cœur de ville. Et puis notre projet municipal de requalification de la salle des fêtes et des anciens locaux de la trésorerie, verra la construction d'un nouvel immeuble rue Jeanne-d'Arc, avec un pôle médical au rez-de-chaussée. »

 

Les objectifs du premier contrat n'ayant pas été atteints, un nouveau contrat de mixité sociale a été présenté lors du conseil municipal du 29 juin incluant en plus du Préfet et de la CCRC, EPORA qui pourra se charger des études et des veilles foncières. Mr le Maire a indiqué en conseil, que 121 logements sociaux étaient à construire sur la période 2023/2025 et a rappelé les programmes en cours ou à venir rapidement ainsi que les programmes privés Le Bret et Tassiny. S’agissant de la Plaine et du quartier les Guerets, Mr le Maire a précisé qu'ils n’étaient pas indiqués dans le tableau des prévisions 2023/2025,  mais qu’un 2ème gymnase, un lycée professionnel et peut-être un centre de formation sportive étaient prévus. Pourtant paragraphe 2.2, le quartier des Guérets à La Plaine est de nouveau mentionné  ; ci-joint la page en question (l’intégralité de ce contrat est à consulter sur le site de la mairie à la rubrique compte-rendu de CM ou je peux vous l'envoyer par mail sur simple demande : 

Extrait du nouveau contrat de mixité sociale de juin 2023




Certes, le programme de construction quartier Guérets n’est pas inscrit sur la période 2023/2025 mais cela viendra forcément, sinon pourquoi inscrire ce secteur depuis 2018, avoir créé un budget annexe et acheter des nouvelles parcelles dans la continuité de celles que détient déjà la commune ? Ce ne sera peut-être pas dans les 2 ou 3 ans à venir, les travaux de la déviation étant à terminer, mais il y aura un programme immobilier à la Plaine, chemin des Guérets puisqu’il est clairement indiqué que ce quartier sera celui permettant le plus gros rattrapage de logements sociaux (40 à 50 % des 250 logements prévus). Ne risquons-nous pas dans quelques années d’avoir tout un quartier de logements sociaux de chaque côté de la voie ferrée et surtout quelle population allons-nous accueillir, aurons-nous vraiment encore la main ? J'ai voté contre ce contrat. Oui, pour du logement social mais réparti tant sur le nombre que sur le secteur, on sait trop comment pourrait devenir un secteur à forte concentration de logements sociaux.



 

 

4 juillet 2023

Les émeutes, reflets de notre société

  

Moi aussi, j’ai mal à ma France, mais pas pour les mêmes raisons que certains qui ont une émotion sélective. Pas de tweet pour s’indigner de la mort tragique de ce jeune pompier de 24 ans décédé dans l’exercice de ses fonctions, ni pour toutes les forces de l’ordre qui engagent leur vie et leur intégrité physique chaque jour pour notre sécurité. ils sont  les  premières victimes collatérales du laxisme et de la complaisance politique qui régit notre société. Ma compassion va également pour ce policier, ancien militaire avec une carrière exemplaire qui a vu sa vie brisée par la faute d’un délinquant récidiviste, un de plus… Sa mort aussi tragique soit-elle, aura été le prétexte à un déferlement de haine qui couvait à bas bruit depuis des années  envers tous nos symboles et ce que nous représentons. A cela,  s’ajoutent une justice défaillante, un système éducatif en berne avec un mode d’enseignement pensé et voulu pour ne pas offenser au nom d’une laïcité qui n’a fait que favoriser le communautarisme sans parler des professeurs qui s’auto-censurent et « achètent une paix sociale en classe ». J’ai assisté au rassemblement citoyen devant la mairie à l’appel du Président des Maires de France, non pas par conviction parce que je pense que la situation est irrécupérable mais parce que je continuerai  de défendre mon drapeau, nos institutions, les valeurs de la République. J’aurai aimé aussi que nos dirigeants appellent à des rassemblements de soutien devant les commissariats, gendarmeries, casernes de pompiers, pour les remercier parce qu’aujourd’hui, le peu qui tient encore en matière de sécurité, nous leur devons. Non, la police ne tue pas, ce sont les gouvernements successifs et leur politique migratoire, mais aussi la politique de l’excuse de certains qui tuent notre pays à petit feu.

Pauvre France,  j’ai honte de ce qu’elle est devenue, une Assemblée Nationale qui ressemble plus à une Cour des miracles avec des élus NUPES qui n’ont même plus le respect de la fonction de l’élu, des Institutions et qui en réalité n’en ont rien à faire des étrangers. Leur objectif principal étant de leur faire obtenir la nationalité pour en faire des Français de papier et de futurs électeurs. Quand on est élu, chacun de nos actes, chacune de nos paroles est toujours politique et quand certains pratiquent encore celle de l’excuse pour justifier toutes ces émeutes, c’est juste immoral et honte à eux. Je suis issue du 93 (Seine-Saint-Denis) j’y ai vécu 23 ans jusqu’en 1990 et déjà dans les années 80, un changement était en train de s’opérer qui n’a fait que croître, un département perdu, gangréné par la drogue et trafics en tous genres, puis par l’arrivée massive de migrants économiques pour qui la Religion prime sur les Lois de la République, qui ont une culture différente. Plusieurs milliards dépensés dans la politique de la ville, des banlieues, pour en avoir fait dans certaines cités des zones de non droit et on s’apprête à recommencer par manque de courage politique, avec l’argent du contribuable…  

Je terminerai ma réflexion par les propos du Roi Hassan II du Maroc,  qui déjà en 1993 lors d’une interview disait je cite:  ....« qu'il fallait que les musulmans ne soient jamais l’objet d’une tentative d’intégration car ils ne seront jamais intégrés. L’exprimeraient-ils qu’ils n’y parviendraient pas, c’est possible entre européens, la trame est la même. Les mouvements humains, de religion ont été Est/Ouest mais là, c’est un autre Continent. Ils ne seront jamais intégrés et seront de mauvais Français »...

Quel dommage que nos gouvernements successifs n’aient pas tenu compte il y a 30 ans de ses conseils qui auraient dû sonner comme un avertissement et sont aujourd’hui  le parfait écho et reflet de ce qu’est devenue notre société, une France en déliquescence.

 

Prochain article à venir : le contrat de mixité sociale



 

 


3 juillet 2023

Pensées d'un St-Pérollais sur les émeutes

 

Pourrons nous éviter la guerre civile?

La mort du jeune voyou Nahel, lors d’un contrôle de police a embrasé les banlieues, comme le vent ranime les braises qui couvent sous la cendre. L’enquête dira les circonstances de ce drame qui met en scène un policier aux bons états de service et un tout jeune homme qui avait déjà fait l’objet de mesures éducatives pour refus d’obtempérer. Un drame symbolique des « quartiers » et de leurs dérives. Des jeunes gens, parfois très jeunes, en déshérence qui tombent dans une spirale délictueuse, des familles dépassées, une police qui agit dans des conditions dans lesquelles la perte de sang-froid est un risque permanent. Ce qui ne justifie pas le tir mortel mais qui montre les difficultés d’une police à qui il est demandé de pallier les conséquences de l’incurie politique.

L’exploitation orchestrée par LFI démontre, si besoin était, l’irresponsabilité de ce parti qui, après l’échec historique du marxisme-léninisme, essaie de rejouer la mauvaise pièce de la révolution en instrumentalisant les populations immigrées ou d’origine immigrée, de préférence islamistes, selon la veille ritournelle, revue à la sauce woke, du conflit entre « dominants » et « dominés ».

Ces émeutes sont d’autant plus inquiétantes qu’elles n’ont rien à voir avec un mouvement politiquement construit, mais manifestent la haine de beaucoup dans une population, en partie « française de papiers », à l’égard de la France et de ses institutions. La dégradation du mémorial aux déportés situé à Nanterre et le drapeau français piétiné en sont un éclatant symbole.

Face à ces violences, il est permis de souligner qu’après l’égorgement du père Hamel dans son église, la décapitation de Samuel Paty devant son école, l’égorgement de trois fidèles à Notre-Dame de Nice, l’écrasement au camion de 86 personnes sur la promenades des Anglais, le massacre de 131 personnes au Bataclan ou sur des terrasses de café par des musulmans se réclamant de l’islam, il n’y a eu aucune émeute, aucune expédition punitive contre des mosquées ou des quartiers islamisés. L’on chercherait aussi, en vain, des traces de sollicitude pour les victimes de la part de sportifs ou d’acteurs milliardaires parfois expatriés.

Ces émeutes et la situation désastreuse de beaucoup de nos banlieues ne sont pas dues à la fatalité mais à l’aveuglement idéologique et à l’irresponsabilité politique de la gauche comme de la droite avachie au sujet d’une immigration incontrôlée. À propos des « territoires perdus de la République », nos politiciens se sont contentés de constater le désastre, depuis Hollande qui, impuissant, se demandait : « Comment peut-on éviter la partition ? » à Gérard Collomb qui disait, le 3 octobre 2018 : « Aujourd’hui, nous vivons côte à côte, je crains que demain, on vive face à face. » Ou encore à énoncer de consternantes banalités comme Chirac, le 14 novembre 2005 : « Je veux dire aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu’ils sont tous les filles et les fils de la République. » Outre que ce n’est pas de la République qu’il s’agit mais de la France, nous n’attendons pas des responsables politiques qu’ils constatent le désastre ou qu’ils débitent des poncifs politiquement corrects. Leur rôle est de prévenir l’effondrement et d’agir pour assurer la cohésion de la nation et la tranquillité des citoyens.

Le laisser-faire, laisser passer en matière d’immigration de populations provenant de civilisations différentes, voire antagonistes, de la nôtre, le maintien de conditions d’octroi de la nationalité inadaptées, les règles trop larges du regroupement familial, le pourrissement mafieux et le sentiment d’impunité pénale, l’effondrement de « l’école de la République » par laquelle sont passés les émeutiers, l’absence voulue de politique d’intégration et d’assimilation au nom de la diversité culturelle, l’idéologie woke qui instille l’idée que les minorités sont victimes de discriminations « systémiques » de la part des institutions, le flux continu de 250.000 à 300.000 immigrés légaux, sans compter celui des illégaux, par an, sont à l’origine du chaos actuel et interdisent toute politique efficace.

Des gouvernements de gauche, il ne fallait rien attendre puisque les immigrés sont supposés leur fournir un électorat de substitution. Quant à la droite technocratique, tétanisée par l’idéologie politiquement correcte, à court de réflexion et de courage, il serait vain d’en espérer quelque réaction. Sans changement profond des principes de l’action politique, sans libération de la pensée, sans fermeté, la France ira inéluctablement vers une guerre civile qui sera aussi une guerre de civilisation. Réveillons-nous enfin !

                                                                            Pierre Louis De Torres

                                                                            Analyse de Boulevard Voltaire