Pourrons nous éviter la guerre
civile?
La mort du jeune voyou Nahel, lors
d’un contrôle de police a embrasé les banlieues, comme le vent ranime les
braises qui couvent sous la cendre. L’enquête dira les circonstances de ce
drame qui met en scène un policier aux bons états de service et un tout jeune
homme qui avait déjà fait l’objet de mesures éducatives pour refus
d’obtempérer. Un drame symbolique des « quartiers » et de leurs dérives. Des
jeunes gens, parfois très jeunes, en déshérence qui tombent dans une spirale
délictueuse, des familles dépassées, une police qui agit dans des conditions
dans lesquelles la perte de sang-froid est un risque permanent. Ce qui ne
justifie pas le tir mortel mais qui montre les difficultés d’une police à qui
il est demandé de pallier les conséquences de l’incurie politique.
L’exploitation orchestrée par LFI
démontre, si besoin était, l’irresponsabilité de ce parti qui, après l’échec
historique du marxisme-léninisme, essaie de rejouer la mauvaise pièce de la
révolution en instrumentalisant les populations immigrées ou d’origine
immigrée, de préférence islamistes, selon la veille ritournelle, revue à la
sauce woke, du conflit entre « dominants » et « dominés ».
Ces émeutes sont d’autant plus
inquiétantes qu’elles n’ont rien à voir avec un mouvement politiquement construit,
mais manifestent la haine de beaucoup dans une population, en partie «
française de papiers », à l’égard de la France et de ses institutions. La
dégradation du mémorial aux déportés situé à Nanterre et le drapeau français
piétiné en sont un éclatant symbole.
Face à ces violences, il est permis
de souligner qu’après l’égorgement du père Hamel dans son église, la
décapitation de Samuel Paty devant son école, l’égorgement de trois fidèles à
Notre-Dame de Nice, l’écrasement au camion de 86 personnes sur la promenades
des Anglais, le massacre de 131 personnes au Bataclan ou sur des terrasses de
café par des musulmans se réclamant de l’islam, il n’y a eu aucune émeute,
aucune expédition punitive contre des mosquées ou des quartiers islamisés. L’on
chercherait aussi, en vain, des traces de sollicitude pour les victimes de la
part de sportifs ou d’acteurs milliardaires parfois expatriés.
Ces émeutes et la situation
désastreuse de beaucoup de nos banlieues ne sont pas dues à la fatalité mais à
l’aveuglement idéologique et à l’irresponsabilité politique de la gauche comme
de la droite avachie au sujet d’une immigration incontrôlée. À propos des «
territoires perdus de la République », nos politiciens se sont contentés de
constater le désastre, depuis Hollande qui, impuissant, se demandait : «
Comment peut-on éviter la partition ? » à Gérard Collomb qui disait, le 3
octobre 2018 : « Aujourd’hui, nous vivons côte à côte, je crains que demain, on
vive face à face. » Ou encore à énoncer de consternantes banalités comme
Chirac, le 14 novembre 2005 : « Je veux dire aux enfants des quartiers
difficiles, quelles que soient leurs origines, qu’ils sont tous les filles et
les fils de la République. » Outre que ce n’est pas de la République qu’il
s’agit mais de la France, nous n’attendons pas des responsables politiques
qu’ils constatent le désastre ou qu’ils débitent des poncifs politiquement
corrects. Leur rôle est de prévenir l’effondrement et d’agir pour assurer la
cohésion de la nation et la tranquillité des citoyens.
Le laisser-faire, laisser passer en
matière d’immigration de populations provenant de civilisations différentes,
voire antagonistes, de la nôtre, le maintien de conditions d’octroi de la
nationalité inadaptées, les règles trop larges du regroupement familial, le
pourrissement mafieux et le sentiment d’impunité pénale, l’effondrement de «
l’école de la République » par laquelle sont passés les émeutiers, l’absence
voulue de politique d’intégration et d’assimilation au nom de la diversité
culturelle, l’idéologie woke qui instille l’idée que les minorités sont
victimes de discriminations « systémiques » de la part des institutions, le
flux continu de 250.000 à 300.000 immigrés légaux, sans compter celui des
illégaux, par an, sont à l’origine du chaos actuel et interdisent toute
politique efficace.
Des gouvernements de gauche, il ne fallait rien attendre puisque les immigrés sont supposés leur fournir un électorat de substitution. Quant à la droite technocratique, tétanisée par l’idéologie politiquement correcte, à court de réflexion et de courage, il serait vain d’en espérer quelque réaction. Sans changement profond des principes de l’action politique, sans libération de la pensée, sans fermeté, la France ira inéluctablement vers une guerre civile qui sera aussi une guerre de civilisation. Réveillons-nous enfin !
Pierre Louis De Torres
Analyse de Boulevard Voltaire
Nous venons d'apprendre par ailleurs, que la macronnie à accepté en 2022 sur le sol français, 540 000 "demandeurs d'asile" ..... outre les envahisseurs "réguliers" et "irréguliers" ..... Je pense que les troubles ne font que commencer!
RépondreSupprimerDavid LISNARD a réclamé des rassemblements en soutien aux élus victimes de violences. Faut-il rappeler au président de l'AMF que ce sont précisément les élus qui ont les clés pour faire bouger les choses et que l'insécurité actuelle est le résultat de leur inaction ? Maintenant que leur laxisme leur pète à la figure, toute honte bue ils réclament le soutien d'une population qui subit depuis des années parce qu'ils ont été incapables de la protéger. Il faut oser.
RépondreSupprimerChurchill disait « Le gouvernement avait le choix entre la guerre et le déshonneur, il a choisi le déshonneur et il aura la guerre », voila ce qui se passe actuellement
RépondreSupprimerVotre description des différents acteurs de ce drame passe sous silence qu un policier quels que soient ses états de service est assermenté il doit donc coller au plus prés de la réalité lorsqu il décrit des faits a fortiori lorsqu il est mis en cause et tout de même a priori responsable de la mort d un jeune homme pas encore majeur....
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