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5 décembre 2024

LA DEVIATION : réunion publique du 3 décembre

Accueillis à l’entrée des portes du CEP par deux opposants à la déviation, l’un continuant de distribuer sans aucune gêne leur « magazine d’infos spécial déviation » plagiat visuel du magazine officiel de la CCRC, avec contenu mensonger, et l’autre distribuant un quizz…

A 18H15, il n’y avait déjà pratiquement plus de places assises, le personnel du CEP s’affère à rajouter des chaises vite prises, une mobilisation sans précédent et jamais une réunion publique n’avait déplacé autant de monde. Des personnes debout partout jusqu’à l’entrée des portes du chai par manque de place.

Les Maires de la CCRC sont présents de même que le Président du Département tous installés sur le podium face à un public acquis à la nécessité de terminer cette déviation. Il y a également beaucoup d’élus et anciens élus des communes de la CCRC présents dans la salle. Mr Dubay a démarré en rappelant l’historique du projet qui remonte à plusieurs décennies. Un projet porté financièrement  par la CCRC, le Département et la Région. Il revient plus particulièrement sur les différentes phases de ce chantier qui englobait aussi le pont des Lônes (2004)  la suppression du passage à niveau à Guilherand-Granges (2016) le doublement du pont de Charmes tout récemment, autant d’aménagements qui ont été réalisés dans le but de fluidifier la circulation, améliorer les conditions de circulation et de vie des riverains.

Toutes les phases concernant cette déviation ont été faites dans les règles, étude d’impact, déclaration de la Loi sur l’eau, concertations, réunions d’information, enquête publique, 35 articles publiés dans la presse…  Mr Dubay explique que les oppositions sont normales et font partie du débat démocratique, encore faut-il que celles-ci se fassent dans le respect de chacun et dans la légalité.

Il revient de ce fait, sur la ZAD installée en toute illégalité, aux propos virulents tenus par les opposants envers les agents de la commune venus commencer le débroussaillage en vue de la phase de fouilles archéologiques. Intimidations, menaces, des procédés inacceptables. Des zadistes et des opposants le plus souvent masqués, dont la très grande majorité n’habite même pas sur le territoire. Mr Dubay rappelant les nombreux appels lancés sur les réseaux sociaux à « Tous en ZAD » à venir occuper le site.

Il a également expliqué que si cela ne se faisait pas, les financements seraient perdus, qu’en mai 2026, étaient prévus les travaux par Réseau Ferré avec un arrêt du trafic ferroviaire durant 3 jours. Un créneau réservé depuis longtemps, il faut en général prévoir une réservation entre 18 et 24 mois à l’avance quant il s’agit de stopper le trafic parce que derrière, il faut replanifier le passage des trains de fret. Il faut donc vraiment que ce chantier puisse reprendre.

Un discours  très longuement applaudi, et j’ai eu le sentiment que les St-Pérollais attendaient ce moment pour réaffirmer leur soutien à ce projet. La parole a ensuite été donnée au public.

Des questions posées par quelques opposants et on a pu se rendre compte à quel point ils ne maîtrisaient ni le projet et encore moins les enjeux. Il y en a un qui parlait du document du PLUih et Mr Dubay a dû lui dire à plusieurs reprises qu’un tel document n’existait pas puisque le PLUih  n’était pas encore établi et qu’il devait confondre avec le PLU. Un autre a affirmé avoir reçu des menaces de mort sur le marché par un des élus présents sur le podium en sommant à ce dernier qu’il se dénonce, un réquisitoire d’un autre temps…

Ensuite, c’est Madame Maud Grard, habitante de Saint-Péray, Conseillère Régionale de la Drôme, Cofondatrice de l’association Plaine et Terres, membre de Yapluka, membre de l’association Alterre… et surtout à l’origine de tout ce fatras qui a eu a peine le temps de se lever et de se présenter, qu’elle a été longuement sifflée et huée, Mr Dubay ayant dû demander qu’elle puisse s’exprimer. Elle a tenu les mêmes propos habituels et s’offusquait des huées répétitives du public tout en continuant de vociférer sur l’illégalité de ce projet d’un autre temps.

Le Président du Département s’est ensuite exprimé pour rappeler son soutien au Maire et à tous les élus de la CCRC et qu’on ne touche pas aux Maires ni aux élus, que les menaces et intimidations sont inacceptables. Il s’est adressé directement à Madame Maud Grard en lui rappelant qu’il la côtoie à la Région et qu’il sait ce qu’elle vote, ne vote pas et ce qu’elle propose. Elle est contre les voitures mais elle oublie que les voitures en Ardèche sont nécessaires et lui rappelle que nous sommes le seul département sans autoroute, sans gare de voyageurs, un département qui n’est pas plat et il ne voit donc pas comment les ardéchois pourraient se passer de voiture. Il lui signifie qu’il sait qui elle est, une écologiste d’extrême gauche, une extrémiste. Des mots forts qui là encore ont suscité de vifs applaudissements.

L’ancien Maire de Châteaubourg pendant 18 ans présent dans le public a pris la parole pour  dire à tous ses opposants qu’il faudrait arrêter de raconter des mensonges. Il a expliqué avoir consulté leur quizz pendant sa pause cigarette et à la question sur le coût pour la CCRC de ce dernier tronçon il est précisé 3.6 millions d’euros. Il a alors interrogé en direct Mr Dubay pour lui demander ce qu’il en était vraiment et Mr Dubay a répondu 1.6 million d’euros parce que la proportion payée par le Département et la Région est plus importante pour ce dernier tronçon qu’elle ne l’a été pour les autres tronçons. On est donc bien loin des 3.6 millions € du quizz ou de leur plagiat mensonger…

Une riveraine de Saint-Péray a invité les opposants à venir passer une journée chez elle, rue du 11 novembre, c’est un enfer sonore et d’une grande dangerosité et elle attend avec impatience cette déviation.

Je suis aussi intervenue en m’adressant à Madame Maud Grard pour lui rappeler que c’était assez mal placé de parler sans cesse d’illégalité parce que je m’interrogeai sur ce qu’il y avait de légal à plagier le visuel du magazine de la CCRC avec des propos mensongers. Si ce projet ne se fait pas au-delà de la perte des financements, c’est aussi le 2ème gymnase qui ne se fera pas, et qu’elle allait priver des enfants de sport qui aujourd’hui n’ont pas de créneaux horaires dans l’actuel gymnase tant il est surchargé. C’est se priver d’une résidence étudiante qu’il n’y a pas sur le territoire parce qu’autour de cette déviation, il y a aussi un projet d’aménagements. Enfin je lui ai dit qu’elle n’avait aucun respect ni de la  fonction ni de l’écharpe qu’elle portait, elle qui n’avait pas hésité à huer et siffler les 13 Maires à peine sortis de la mairie  en octobre s’offusque aujourd’hui d’être huée alors qu’elle ne fait que récupérer la monnaie de sa pièce et qu’il y en avait assez de son idéologie sociétale et de son écologie punitive.

Je salue aussi la lucidité d’un élu de Saint-Péray et membre de yapluka dont sont aussi issus certains opposants, et qui a pris la parole pour dire que le 11 novembre après avoir assisté aux commémorations avec tout ce que cela implique de solennel,  a décidé de se rendre sur le site de la ZAD pour voir à quoi cela ressemblait. Il est arrivé et a été saisi par le contraste entre la commémoration et les tags anti-police et s’est interrogé sur le rapport avec la déviation et qu’il ne comprenait pas.

Bref de très nombreuses interventions.

Un autre riverain a demandé dans quel état était la ZAD qu’ils ont dû quitter sur décision de  justice. Mr Dubay a répondu que c’était une très bonne question, qu’ils sont allés sur le site et qu’ils ont trouvé des matelas abandonnés, des détritus, des tags anti-police, des planches clouées dans les arbres, des constructions et qu’ils avaient des photos. Le public a demandé à voir les photos et c’était assez affligeant et consternant comme constat avec un énième coût supplémentaire pour la collectivité pour évacuer et débarrasser leur ZAD.

Conclusion :

Après 7 semaines d’occupation illégale par des individus la plus part du temps masqués et n’habitant pas le territoire, on se rend compte qu’on a eu à faire à des personnes peu scrupuleuses de l’environnement ou de l’écologie.

Eux qui avaient annoncé dans la presse locale qu’ils allaient fêter sur le site le samedi 23 novembre leur victoire (avoir fait suspendre les travaux) et que cela apporterait de la main d’œuvre pour désinstaller leur "nichoir". Encore un mensonge supplémentaire et Madame Maud Grard qui n’a de cesse de répéter aux élus de la CCRC « honte à vous » devrait faire son bilan de conscience sur les événements qui se sont déroulés.

HONTE à Madame Maud Grard, en tant qu’écologiste qui anime des ateliers sur la nature à destination des enfants  d’avoir laissé le site dans cet état, HONTE à elle pour son irresponsabilité, pour les coûts financiers supplémentaires engendrés par son action de rébellion et j’espère que les écologistes du territoire se désolidariseront d’elle tant elle dessert la cause écologiste.

 

 


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