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10 février 2019

Blasée, écoeurée, désabusée, les adjectifs ne manquent pas...

Il n’y aura pas d’article sur le conseil municipal du 7 février portant essentiellement sur le DOB (débat d’orientations budgétaires). Joëlle n’étant pas disponible car à l’étranger et moi qui volontairement  n'y ai pas assisté. Ce sera le 1er conseil municipal que je rate depuis ce début de mandat et probablement pas le dernier... 
J’apprécie de moins en moins de m’y rendre, l'hypocrisie ambiante, les bonjours et sourires forcés. J’ai pu constater l’évolution d'attitude entre l’équipe du début et celle d’aujourd’hui. Certains sont restés fidèles à eux-mêmes pendant que d’autres tombés dans le piège du statut ont pris « la grosse tête ». Comme beaucoup de français, je suis profondément écœurée par la politique en général même si c’est un sujet qui continue de me passionner, mais voilà je ne supporte plus l’attitude des élus en général,  tous ceux qui se retrouvent dans l’exécutif, et prennent les décisions qui engagent l’avenir d’une commune, d’un territoire, d’un département etc.... (je mettrai à part les conseillers municipaux, ceux des majorités qui ne sont là que pour valider des choix et ceux de l'opposition qui font ce qu'ils peuvent).  
Même s’il y en a encore quelque uns, trop rares qui font de la politique par conviction et non pas par ambition, sans oublier tous ceux dont le seul objectif est de se faire réélire pour conserver leur statut et privilèges quitte à renier leurs idées et c'est aussi valable à un plus haut niveau de mandat  pour les élus d'opposition.  J’ai quitté le bureau d’ADRD et mon poste de vice-présidente lors de l’AG d’octobre 2018 pour les mêmes raisons, parce qu’il n’y a strictement rien à attendre des élus. Ils sont tous très forts pour faire de l’autosatisfaction mais sont restés inefficaces sur ce dossier compliqué. Leurs discours de circonstance ne me convainquent plus pas plus que sur d’autres sujets d’ailleurs.
Je fais partie des « un français sur deux » qui éprouve de la défiance et de la méfiance vis à vis des élus et des « un français sur trois » qui éprouve du dégoût. Je n’ai plus envie de côtoyer ce milieu même si cela ne m’empêchera pas de continuer d’écrire ce que je pense et de me rendre aux comités consultatifs urbanisme et finances pour me tenir informée. Libre à chacun de continuer de consulter ce blog ou pas.


« Le premier pas pour avoir ce que vous voulez, c’est d’avoir le courage de quitter ce que vous ne voulez plus »                                                                                                                
 Anonyme