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23 juin 2013

Le point de départ de mon désengagement

Lorsque Jean Paul Lasbroas me propose d'être sur sa liste pour les élections de 2008,  je ne connais Mr le Maire qu'à travers les assemblées générales des Ateliers d'Arlequin, des fêtes des vins où je suis bénévole. il me semblait alors être quelqu'un d'ouvert et d'abordable. bien sûr je demande à être dernière sur la liste n'y connaissant pas grand chose et étant bien occupée avec la présidence des Ateliers d'Arlequin et mes trois enfants. Surtout ce que j'avais apprécié c'est d'être sur une liste sans étiquette et qu'on ne m'ait jamais demandé mes opinions politiques. Je trouvais que cela présagerait d'une équipe ouverte au dialogue avec des  idées différentes. Une seule liste, nous sommes donc tous élus !
La première année se passe plutôt bien, en même temps je découvre le fonctionnement d'un conseil municipal et des commissions. Mars 2009 lors du conseil municipal, je vais découvrir la vraie nature de notre Maire. Mr Jean Becker, alors conseiller municipal vote contre la hausse des impôts et souhaite s'en expliquer. Il s'est fait rabrouer par le Maire qui entre dans une colère que je juge d'inadmissible, qui n'a pas hésité à l'attaquer sur le plan professionnel mais aussi personnel alors même qu'il y avait les correspondants de la presse et des personnes dans le public. J'ai été extrêmement choquée comme bien d'autres pour qui cette intervention est une vraie douche froide !  Ce jour là j'ai eu honte d'appartenir à cette liste et ce sera pour moi le point de départ à mon désengagement.  Il sera par la suite de plus en plus difficile de dialoguer, Mr le Maire n'hésitant pas à taper du point sur la table, on peut soi disant dire ce qu'on veut en réunion de liste mais lors des conseils, nous sommes priés de voter comme lui et gare aux indisciplinés, ils sont convoqués dans son bureau. Il y aura aussi le projet aberrant des Buis qui ne fera que renforcer mon raz le bol.  Ne supportant plus l'autoritarisme, le manque de communication et de dialogue je démissionne en 2010.  Je rejoins ainsi Jean Becker, qui contrairement à moi n'a pas démissionné de la liste mais avait été démissionné par le Maire sans aucune concertation de la part des autres élus.  En 2011, nous évoquons tous les deux l'idée de créer un groupe d'opposition, finalement Jean très pris par son travail  n'a pas trop le temps et ne supporte plus vraiment les remarques acerbes du Maire lors des conseils municipaux, il vient de moins en moins et démissionnera du conseil municipal  en 2012.  je ne désespère pas, et attend qu'une autre personne lasse de l'ambiance, démissionne pour monter un groupe d'opposition puisqu'il faut être au moins deux. En attendant je continue de voter contre les  nombreuses acquisitions de terrains,  ou d'autres points qui me semblent  inappropriés. Joëlle Cornut-Chauvinc rend sa délégation d'adjointe en septembre 2012.  Alors bien évidemment nous créons ce groupe d'opposition en mars 2013 un an avant les prochaines municipales (et oui c'est stratégique !) parce qu'il nous semble qu'il est grand temps d'informer les St-Pérollais sur la réelle situation de la commune.  J'aurai attendu presque trois ans pour pouvoir enfin monter ce groupe et nous allons avoir beaucoup de choses à dire.



Saint Péray c'est aussi :
Les embouteillages du matin et du soir,
Le bétonnage, 
Les dettes.






Par Isabelle Badier

2 commentaires :

  1. C'est tout à votre honneur Mesdames, que d'avoir pris ces initiatives; sans vous, nous n'aurions jamais su, les secrets sont visiblement bien gardés, et je pense que vous ne savez pas tout non plus...
    Merci pour votre courage (car il en faut pour dénoncer sans être pointées du doigt, j'ai lu les différents articles de presse sur les conseils municipaux).

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  2. Bravo à vous, vous êtes l'honneur d'une liste mal élue. Partir avec de bonnes ambitions et un désir d'implication est très honorable. Dommage qu'un aéropage de malfaisants aient perdus leur bon sens et avec lui, leur honneur, en s'impliquant toujours plus avant dans les méandres douteux de la politique Saint-pérollaise. Sans cour, il n'y aurait plus de roi. Pour Saint péray Pourvu qu'ils ne soient pas réélus.

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