1) Approbation du conseil municipal
du 17 décembre 2020
2) Présentation du rapport annuel
sur le prix et la qualité de l’eau
Un rapport de 13 pages présenté
par Mr Amrane.
Le SIVM de St-Péray dessert
18 766 habitants pour une consommation moyenne par habitant de 127m3, en
baisse par rapport à l’année précédente.
Des travaux ont été réalisés sur
notre commune : rue Général Leclerc, rue Coubertin, chemin de Hongrie.
Insuffisance des
ressources : Les points de production sont issus de la nappe
d’accompagnement du Rhône ; Or en cas de pollution du Rhône, l’ensemble de
la production serait impacté. Il faudrait donc trouver une ressource en eaux
profondes sur le plateau (St-Romain, Champis) comme réservoir.
Ce qu’il faut également retenir
c’est qu’il n’y aura pas d’augmentation des tarifs.
COVID : des traces non
contaminantes ont été observées dans les eaux usées et par principe de
précaution les boues résiduelles des stations ne sont pas épandues mais
stockées avant incinération.
3) Convention territoriale globale (CTG) avec la CAF
Elle remplacera l’ancien CEJ (Contrat Enfance Jeunesse) et sera mise en place dans les 13 communes de la CCRC avec intégration de nouvelles thématiques qui seront désormais au nombre de six :
- Petite enfance
- Enfance jeunesse
- Parentalité
- Habitat, logement et cadre de vie
- Accès aux droits, inclusion numérique et animation de la vie sociale
- Séniors et autonomie
Diagnostic établi par la CAF
d’après les données INSEE 2016 : 33 854 habitants au niveau de la
CCRC, soit 10,04 % des habitants d’Ardèche sur une superficie de 200 km2 soit
3,6 % de la surface du département.
En 2018, 5 155 foyers
étaient allocataires de la CAF soit 42,8 % des habitants de la CCRC. Le taux de
chômage des 15-64 ans était de 9,7 % (il était de 14,2 % en Ardèche). La CCRC
comptait 16 711 logements dont 89.1 % de résidences principales avec10 705 propriétaires soit 71,9 % des logements.
4) Convention d’études et de
veille foncière avec EPORA
La précédente convention avait
été signée en juin 2015 et s’est terminée en juillet 2020, convention qui avait
permis l’étude de faisabilité pré-opérationnelle pour les friches économiques
Fruitcoop, les Poteaux Gaillard et la Maladière. Aujourd’hui, Il
est proposé de signer une nouvelle convention tripartite avec EPORA et la CCRC pour
une durée de 4 ans toujours pour Fruitcoop et les Poteaux Gaillard pour un montant
maximum de 130 000 € intégralement pris en charge par la CCRC.
5) Modification du règlement
intérieur des jardins familiaux
Le chèque de caution de 100 € sera désormais encaissé; Le règlement annuel de la location sera encaissé dans le mois qui suit la signature puis chaque année avant le 1er avril. A compter du 1er mars, deux personnes locataires de parcelles seront référentes.
Pour rappel, le coût de la location est de 1€ le m2 pour les personnes non imposables et de 1,50 € pour les autres. Les parcelles font entre 100 et 150 m2.
6) Abrogation de l’obligation de
compensation du CET (Compte Epargne Temps)
En date du 26 mai 2016, la
municipalité avait adopté une délibération prévoyant la mise en place d’une
convention financière avec la collectivité qui accueillait un agent en cas de
mutation pour le CET. La règlementation prévoit que les collectivités ont aussi
la possibilité de refuser cette convention (décret du 26 août 2004). Les
décisions relatives à l’utilisation des droits relèvent de la structure auprès
de laquelle l’agent est affecté. Aujourd’hui
la municipalité souhaite donc abroger la convention votée en 2016.
7) Rapport d’Orientation
Budgétaire (ROB)
Un rapport de 37 pages que je
vous invite à consulter sur le site de la mairie. Il reprend le contexte
économique mondial, européen, national puis local.
Un rapport complet pour lequel
j’ai remercié Mr le Maire, les élus et le personnel ayant rédigé et préparé ce
document. J’ai toutefois fait part de quelques remarques :
Un point qui m’interpelle chaque année : Celui du poste charges de personnel qui représente pratiquement la moitié du budget dépenses de fonctionnement. S’il y a une baisse effectivement de 11 % des charges de personnel par rapport à 2014, année d’arrivée de Mr le Maire avec respectivement 3 210 000 € en 2014 pour 2 853 756 € en 2020, cela n’a pas toujours été le cas. elles avaient augmenté en 2015, 2016 et 2017 (p19). Je remarque également qu’il est prévu et budgétisé de nouveau 3 100 000 € pour l’année 2021 et qu’on se rapproche de 2014 avec une baisse qui ne sera plus que de 2,1 %.
Autre constat factuel : paradoxalement, le nombre d’agents a diminué de 27 % entre
2014 et 2020. Il y avait 99,52 ETP (équivalent temps plein) employés en 2014 contre
72,49 ETP en 2020. Bien sûr il y a eu un rattrapage du GVT (glissement
vieillesse technicité), revalorisation des grilles indiciaires, augmentation
des charges… En fait avec 27 personnes en moins on se maintient à une enveloppe
autour des 3 000 000 € ce qui signifie qu’avec un nombre identique de
personnels à celui de 2014, les charges de personnel auraient explosé
et seraient selon Mr le Maire à 500 000 € supplémentaires.
Je reconnais aussi la bonne
volonté de la municipalité pour diminuer les dépenses puisque les dépenses de
fonctionnement ont diminué dans leur globalité par rapport à 2014 de 31 % (p 16). En revanche, je ne peux pas valider le terme
de maîtrise des dépenses puisque le poste dépenses à caractère général n’a fait qu’augmenter chaque année depuis 2014 et que c’est vraiment la seule année
qu’il y a une baisse (p 19) 1 582 000 € en 2014 et
1 550 598 € en 2020 soit 32 303 € en moins.
Pour rappel :
- 1 582 000 € en 2014,
- 1 694 158 € en 2015,
- 1 670 522 € en 2016,
- 1 870 140 € en 2017,
- 1 748 988 € en 2018,
- 1 675 619 en 2019
- 1 550 598 € en 2020.
Pour les orientations 2021, je note des points très positifs notamment tout ce qui est prévu pour la préservation de l’environnement. J’en profite pour remercier Mr le Maire pour la bouteille isothermique individuelle au logo de la commune qui a été remise à chaque élu et agent pour supprimer les bouteilles d’eau plastique. C’était un point que j’avais abordé dès le mois de juillet 2020 par mail avec Mr le Maire puis avec une étude/projet envoyé de nouveau à Mr le Maire et à Mme l’Adjointe à l’environnement le 2 décembre. Mail qui est d’ailleurs resté sans réponse (revoir article la gestion durable des déchets du 6 janvier).Mr le Maire a précisé que 6 autres communes de la CCRC se sont jointes à ce projet de bouteille isothermique individuelle. C'est une bonne chose et j'espère que toutes les communes de la CCRC s'y mettront.
J'ai demandé s'il était possible d'envisager d'installer des récupérateurs d'eau au niveau de tous les bâtiments publics en mesure d'en recevoir. (la mairie pourrait en installer un, à droite quand on est face au bâtiment derrière le buisson, ce qui permettrait l'arrosage des parterres de fleurs et de la pelouse) Mr le Maire a répondu qu'il ne fallait pas que les installations soient pas plus couteuses que ce que cela pourrait apporté. Je pense qu'il faut plutôt réfléchir long terme en terme d'investissement. En revanche il a précisé que ce sera prévu sur les nouveaux bâtiments qui seront construits (tennis couverts).
J’ai demandé si dans le
cadre de la mobilité, la commune ne pourrait pas se doter d’un ou deux
logements entièrement équipés pour les handicapés. Mr le Maire m’a répondu que
la mairie n’avait pas particulièrement vocation à cela mais que c’était prévu
avec les bailleurs sociaux pour le nouveau programme immobilier (Brémondières
notamment). Mme Quentin Nodin a demandé quant à elle pour quel type de handicap
car il y a plusieurs handicaps. Cette affirmation est d’une telle évidence tout
comme je pensais évident qu’ils avaient compris le sens de ma demande à savoir
pour les personnes en fauteuil.
J’ai également fait remarquer que
l’enveloppe subventions aux associations sportives allait augmenter quand celle
des subventions aux associations culturelles allait juste être maintenue. J’ai
souligné que si l’aide aux associations était une bonne chose, il y aurait
toujours un sujet de crispation me concernant, celui du mode d’attribution. Je ne n’accepterai jamais qu’on continue de distribuer
de l’argent public à des associations qui ont des dizaines de milliers d’euros
en épargne et que c’était un choix politique. Réponse de Mme
Petit adjointe à la culture : s’agissant de l’enveloppe aux associations
culturelles, ils ne l’ont pas augmenté car tout n’est pas utilisé. Réponse de
Mr Gerland, adjoint aux sports, l’enveloppe est augmentée de 5 000 € pour
couvrir la convention de nettoyage passée pour le ménage des installations
sportives du RCF au stade. Quant au mode d’attribution, cela a été décidé en
commission sport avec l’ensemble des dirigeants des associations sportives et
de plus il y a des associations qui ont des salariés. Je ne vais pas
revenir sur le sujet et les abus, je vous invite à relire l’article "CM du 17
septembre : les subventions"
Enfin j’ai également demandé ce
qu’il en était de la taxe GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention
des inondations) car si les taux d’imposition ne vont augmenter, cette nouvelle
taxe mise en place par la CCRC devrait faire son apparition. Mr le Maire a
précisé qu’il ne s’agissait pas d’un taux mais plutôt d’un montant attendu.
Pour 2021, il est de 150 000 € réparti sur l’ensemble des communes de la CCRC mais qu'il sera amené à augmenter.
8) Demande de subvention pour la
vidéo protection
7 nouvelles caméras dont deux
avec lecture automatique de plaque d’immatriculation devraient être
déployées :
Carrefour RD 86 rue Raoul
Follereau, parking des Brémondières, Place Dode, Rond-point Chavaran/Ploye,
rond-point Beylesse.
Coût 69 000 € TTC
subventionné à 50 % par la Région et jusqu’à 40 % par la DETR.
Mr Amrane précise l’importance de
ces caméras et note que des communes au départ réticentes comme Toulaud,
vont également s’équiper. Il rappelle que ces caméras permettent d’élucider de
nombreux cas comme, je cite ces mots « l’incident »
survenu à Faun.
Si je partage tout à fait son
discours, j’aurai en revanche utilisé un autre qualificatif ; ce qui s’est passé à Faun n'avait rien d'un incident mais plutôt d'un drame.
9) Demande de subvention pour la
sécurisation des « modes doux » le long de la RD 533
Situé entre le quartier Gachet et
le centre-ville pour un coût de 177 720 € TTC. Subventions
attendues : 80 000 € du département et 38 000 € de la Région
10) Demande de subvention pour la
sécurisation chemins doux le long de la rive gauche du Mialan
Coût 65 742 TTC. Subventions attendues : 31 785 € Département et 12 000 € Région
11) Demande de subvention pour la
création d’un « Bowl » sport de glisse urbaine
Pour diversifier l’offre sportive
et en remplacement du skate-park actuel jugé obsolète, la commune a répondu à
un appel à projet « roulez jeunesse » lancé par le Conseil Général
d’Ardèche. Un espace ludique « free-style » pour vélos et trottinette
proposé par la commune a été retenu : Coût 220 000 €. Le Département
devrait subventionner entre 20 et 30 %. 100 000 € sont attendus par la
Région dans le cadre du « bonus relance ».
12) Demande de subvention pour la
rénovation de menuiseries
Il s’agit de remplacer les
menuiseries des façades nord du groupe scolaire des Brémondières et du Quai.
Coût 25 080 TTC pour les Brémondières et 43 440 € pour le Quai.
Subventions de la Région 5 500 €, 11 000 € DETR et 27 800 € du
syndicat départemental de l’énergie.
13) Convention avec le SDE07
La commune va engager des travaux
d’enfouissement des réseaux et il est prévu de confier la maîtrise d’ouvrage au
SDE07.
14) Demande de subvention pour la
réalisation d’une cloison mobile et de deux ouvertures à la crèche
La section bébés qui comprend 10
enfants occupe une pièce sans ouverture naturelle, il est proposé
l’installation de deux fenêtres. Coût 25 000 TTC
Il est également proposé de
pouvoir cloisonner la pièce principale pour séparer les groupes grâce à une
cloison mobile. Coût 16 000 TTC
Sollicitations de subventions
auprès de la CAF, Région et Département
15) Demande de subvention dans le
cadre d’appel à projet pour un socle numérique à l’école
La crise sanitaire a mis en avant
un besoin et une forte demande du numérique. L’Etat a prévu une enveloppe
budgétaire de subventions. L’école des Brémondières a souhaité faire la demande
(5 appareils dans chacune des 7 classes) soit 24 500 €. L’aide de l’Etat
pourrait être de 14 292 € si l’école est retenue.
A propos du budget, et particulièrement des charges du personnel, j'ai ouï dire, mais j'ignore si l'information est exacte, qu'au début du mandat de M. DUBAY il y a eu pendant un certain temps 2 directrices des Services rémunérées à savoir celle qui travaillait du temps de l'ancien maire et qui a perdu son emploi du fait du changement de municipalité, et la nouvelle directrice recrutée par M. DUBAY. Donc ce doublon peut être aussi une réponse à vos interrogations à propos des charges du personnel.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerC'est la Directrice des services techniques qui avait remplacé la DGS, elle n'avait donc pas été recrutée. En revanche, un Directeur de cabinet avait été recruté ce qui explique peut-être la hausse du début de mandat. Ce que je voulais faire remarquer c'est qu'avec 27 personnes de moins qu'en 2014, le poste dépenses de personnel reste quasi identique malgré les efforts faits (ne pas remplacer les départs à la retraite ou volontaires) c'est dire le poids des cotisations et rattrapages divers et variés.